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jeudi 30 octobre 2014

Quand l’observateur est là, il n’est que le passé qui observe ou voudrait le faire.



Assis sur la plage et regardant les gens qui passent, deux ou trois couples puis une femme seule, il semble que toute la nature autour de nous, depuis la mer bleue et profonde jusqu’aux hautes montagnes pierreuses, que tout communie dans cette observation. Nous regardons sans attendre d’événement, observant sans but. Et cette observation inclut l’acte d’apprendre, non par l’accumulation presque mécanique du savoir, mais par ce regard si proche, à la fois profond, vif et tendre, où l’observateur n’existe plus. Quand l’observateur est là, il n’est que le passé qui observe ou voudrait le faire, mais n’est capable que d’un souvenir dévitalisé.


L’observation, elle, est vibrante de vie, chaque seconde lui est disponible. Toutes les créatures, les petits crabes, les mouettes et les oiseaux en vol sont aux aguets. Ils cherchent des proies, du poisson, quelque chose à manger. Quelqu’un passe tout près et se demande ce que vous regardez. Vous ne regardez rien et ce rien contient toutes choses.



J. Krishnamurti Dernier Journal Vendredi 6 mai 1983 (p.122-123)



mardi 28 octobre 2014

La statue de bouddha

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A monk has a statue of the Buddha, old, handed down for centuries. It becomes terribly cold and the statue says, ‘Burn me, you’ll get warm.’


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vendredi 24 octobre 2014

La méditation est un des arts majeurs

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La méditation est un des arts majeurs dans la vie, peut-être « l’art suprême », et on ne peut l’apprendre de personne : c’est sa beauté. Il n’a pas de technique, donc pas d’autorité. Lorsque vous apprenez à vous connaître, observez-vous, observez la façon dont vous marchez, dont vous mangez, ce que vous dites, les commérages, la haine, la jalousie —être conscient de tout cela en vous, sans option, fait partie de la méditation. Ainsi la méditation peut avoir lieu alors que vous êtes assis dans un autobus, ou pendant que vous marchez dans un bois plein de lumière et d’ombres, ou lorsque vous écoutez le chant des oiseaux, ou lorsque vous regardez le visage de votre femme ou de votre enfant.


Comprendre ce qu’est la méditation implique l’amour : l’amour qui n’est pas le produit de systèmes, d’habitudes, d’une méthode. L’amour ne peut pas être cultivé par la pensée ; mais il peut —peut-être— naître dans un silence complet en lequel celui qui médite est entièrement absent. Un esprit ne peut être silencieux que lorsqu’il comprend son propre mouvement en tant que penser et sentir, et, pour le comprendre, il ne doit rien condamner au cours de son observation.


Observer de cette façon est une discipline fluide, libre, qui n’est pas celle du conformisme.


« Se libérer du connu », J. Krishnamurti, Chapitre 15 -




jeudi 23 octobre 2014

Est-ce que nous gaspillons nos vies ?

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Gaspiller : dissiper notre énergie de diverses façons, par exemple dans des professions spécialisées. Est-ce que nous gaspillons toute notre existence, toute notre vie ? Le riche dira : “bon, j’ai entassé beaucoup d’argent, c’était très agréable”. Ou, si vous avez un certain talent, ce talent est un danger pour une vie religieuse : le talent est un don, une faculté, une aptitude dans un domaine précis, donc une spécialisation. La spécialisation est une démarche fragmentaire. Vous devriez donc vous demander si vous gâchez votre vie. Vous êtes riche, ou vous êtes plein de talents, ou vous êtes un spécialiste, un grand savant, ou un homme d’affaires : mais, à la minute finale, toute votre vie n’a-t-elle pas été un gâchis ? Ce dur labeur, toute cette souffrance, toute cette formidable inquiétude, l’insécurité, les folles illusions que l’homme collectionne, tous ses dieux, ses saints et tout le reste : tout cela n’est-il pas un gâchis ? Vous avez du pouvoir, vous êtes en vue — et à la dernière minute, quoi ? Je vous en prie, c’est une question grave, vous devez vous la poser ; un autre ne peut pas répondre à votre place. -


Krishnamurti, That Bénédiction is Where You Are, pp 63-64




Opération Bonnes Nouvelles



lesbondons:




Vraiment bonnes nouvelles et à quand sa gratuité pour les moins argentés.






Originally posted on Mon coin du français:



Boulevard de bonne nouvelle


1- Le Louvre, Orsay et Versailles ouvriront


7 jours sur 7.


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estacion bonne nouvelle


2- La montée en puissance des manuels numériques.


numériqueshttp://ift.tt/1z0jVln


Bonne-nouvelle


3 – Un petit cadeau pour tous…


Natasha St-Pier – Bonne nouvelle



Bonne Nouvelle


Tant qu’il aura des hommes

Pour nous faire tourner la tête

Des baisers volés rouge pomme

Des regards où le temps s’arrête

Tant qu’il aura des beaux parleurs

Et des fleurs pour les pardonner

Il y aura dans les hauts-parleurs

Une femme pour fredonner


[Refrain]

Bonne nouvelle

La vie est belle

Bonne nouvelle

La vie est belle


Tant qu’il y aura la gène

Des tous premiers baisers

Des arrêtes dans les sirènes

Des intrépides pour les avaler


Tant qu’il y aura des menteurs

Et des fleurs pour les pardonner

Il y aura dans les hauts-parleurs

Une femme pour fredonner

[Refrain]


Comme la vie est belle (x2)


Tant que tes mains seront

À l’abri sous mes…



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Urban sculpture



lesbondons:




Alors, plug ou pas plug ?






Originally posted on Michel Briat peintre:



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Urban sculpture

( Paul McCarthy)


http://www.artepsy.com



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Nigeria : l’éternelle marée noire | ARTE Reportage | Monde | fr – ARTE



lesbondons:




C’est sans doute moins grave qu’Ebola. 🙈🙉🙊






Originally posted on riendiredeplusse:



Nigeria : l’éternelle marée noire | ARTE Reportage | Monde | fr – ARTE.


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l’hypocrisie tue …



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jeudi 16 octobre 2014

Voir le problème de fond :

Il faut le voir clairement dès le départ : pour résoudre les problèmes de l’existence quotidienne, quels qu’ils soient, on doit d’abord voir le problème de fond avant d’en aborder les détails.


Après tout, le grand peintre ou le grand poète est celui qui voit l’ensemble : le firmament, le bleu du ciel, la radiance du coucher de soleil, l’arbre, l’oiseau qui s’enfuit — il voit tout en un clin d’œil, il balaye tout d’un seul regard. Pour l’artiste, le poète, la communion avec le monde merveilleux de la beauté est immédiate et directe.Ensuite il commence à peindre, à écrire, à sculpter — il entre dans le détail.


Si vous et moi pouvions faire de même, nous pourrions approcher nos problèmes, aussi contradictoires, aussi conflictuels, aussi perturbants qu’ils soient, avec plus de générosité, plus de sagesse, plus de profondeur, plus de couleur, plus de ressenti. Tout ceci n’est pas du verbiage romantique, c’est la réalité, c’est comme ça. C’est de cela que je veux parler aujourd’hui, et à chacune de nos rencontres : nous devons saisir l’ensemble et ne pas nous laisser emporter par le détail, quel que soit son caractère de gravité, d’urgence, ou d’anxiété. Je pense que c’est là le début de la révolution.


- Krishnamurti, The Collected Works vol XI, p 62




mercredi 15 octobre 2014

histoire du diable et de son ami

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Ils marchaient dans la rue: et ils aperçurent un homme qui se baissait pour ramasser quelque chose et le mettre dans sa poche.

L’ami dit au diable:


“ Qu’est-ce que cet homme vient de ramasser ? ” “ Un petit bout de Vérité ” répondit le diable.


“Mauvaise affaire pour vous ! ” remarqua l’ami.


“Pas du tout répliqua le diable, car je la lui laisserai l’organiser ! ”.




La responsabilité

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La responsabilité, cela suppose des égards, de l’affection, et un sentiment de communication avec l’autre, cela suppose d’agir non pas par obligation ou par contrainte, mais parce qu’on se sent responsable.




L’esprit n’est silencieux que dans le cas d’une grande énergie, lorsque existe cette attention dans laquelle toute contradiction, le désir qui part dans diverses directions, a cessé.


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La lutte que mène le désir n’aboutit pas au silence. Le silence ne s’obtient pas par la contrainte, il ne récompense pas le refoulement ni même la sublimation. Mais l’esprit qui ignore le silence n’est jamais libre, et les cieux ne sont ouverts qu’à l’esprit silencieux. La béatitude que recherche l’esprit ne se rencontre jamais au terme de ses recherches et ne se trouve pas non plus dans la foi. Seul l’esprit silencieux peut connaître cette grâce qui ne provient ni de l’église ni de la croyance. Pour que l’esprit soit silencieux, toutes ses parties contradictoires doivent se trouver réunies et fondues dans la flamme de la compréhension. L’esprit silencieux n’est pas un esprit réfléchi. Pour réfléchir, il faut que soient l’observateur et l’observé, l’expérimentateur lourdement chargé du passé. L’esprit silencieux n’a pas de centre à partir duquel devenir, être ou penser. Tout désir engendre la contradiction, car chaque centre du désir s’oppose à un autre centre. Le silence de l’esprit total est la méditation.

J. Krishnamurti Commentaires sur la vie Tome 3, Chapitre 51 Le temps, l’habitude et les idéaux



jeudi 9 octobre 2014

Pour découvrir l’ordre, nous devons d’abord comprendre la nature de nos relations

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L’ordre est nécessaire dans nos activités de tous les jours, l’ordre dans nos actes et l’ordre dans nos relations avec les autres. Il nous faut comprendre que la qualité même de l’ordre est complètement différente de celle de la discipline. L’ordre naît quand nous apprenons directement sur nous-mêmes – sans nous référer à un philosophe ou à un psychologue.


Nous découvrons l’ordre par nous-mêmes quand nous sommes libres de tout sentiment de compulsion, libres de tout sentiment d’efforts déterminés pour mettre de l’ordre dans une certaine direction. Cet ordre vient tout naturellement. Dans cet ordre il y a vertu. Il ne s’agit pas d’un ordre qui se réfère à un modèle ou qui s’applique seulement au monde extérieur devenu complètement chaotique, mais d’un ordre intérieur là où nous ne sommes pas clairs mais confus et incertains.


Apprendre sur soi-même fait partie de l’ordre. Si vous suivez quelqu’un, aussi savant soit-il, vous ne pourrez pas vous comprendre.


Pour découvrir ce qu’est l’ordre, nous devons d’abord comprendre la nature de nos relations. Notre vie évolue dans le domaine des relations ; quelle que soit la solitude dans laquelle nous pensons vivre, nous sommes toujours reliés à une chose ou à une autre, soit au passé, soit à une image que l’on projette dans le futur. Donc, la vie évolue dans le domaine des relations et dans ces relations, il y a désordre.


Il nous faut examiner attentivement pourquoi nous vivons dans un tel désordre dans nos relations avec les autres – qu’elles soient intimes ou superficielles.




Elle a dit au chimpanzé qu’elle avait perdu son enfant.

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Après la lecture de cette histoire, vous comprendrez à quel point la maternité et la perte d’un enfant sont des évènements aussi bien marquants qu’universels.

Washoe était une guenon chimpanzé qui vécut à l’Institut de la communication du chimpanzé et de l’humain. Elle était exceptionnellement intelligente et savait s’exprimer en langage des signes, ce qui lui permettait de communiquer avec ses gardiens. Washoe est connue pour avoir été le premier primate non-humain à acquérir un langage humain et connaissait environ 250 signes ce qui constituait son lexigramme.


Une des gardiennes de Washoe prénommée Kat était enceinte et n’alla pas au travail pendant plusieurs semaines ce qui attrista le chimpanzé. Lorsque Kat revint, celle-ci présenta ses excuses auprès de Washoe et lui expliqua les raisons de son absence. Kat lui dit en langage des signes « Mon bébé est mort ».


Washoe regarda Kat puis baissa les yeux. Puis finalement le chimpanzé plongea ses yeux dans ceux de Kat et fit soigneusement le signe " pleurer " en touchant sa joue et imitant le trajet d’une larme qui coule (alors que les chimpanzés sont incapables de verser des larmes). Kat compris que les capacités mentales de Washoe étaient énormes, qu’elle était capable d’exprimer des phrases grammaticalement parfaites.


Washoe eut elle-même le malheur d’être endeuillée. En effet, elle perdit elle aussi un enfant, et cela à deux reprises. Le premier décéda peu de temps après sa naissance suite à une malformation cardiaque et le second est mort d’une infection à l’âge de deux mois. Après ces pertes tragiques, les chercheurs souhaitaient absolument permettre à Washoe d’assumer un rôle de mère, et ainsi, ils lui apportèrent un chimpanzé de dix mois prénommé Loulis.

L’un des gardiens est allé voir Washoe et lui dit ceci en langage de signe : « J’ai un bébé pour toi ». A ce moment là, Washoe est devenu incroyablement excitée, criant de joie tout en se balançant de gauche à droite, pour finalement dire en langage de signe « Mon bébé ».


Puis le gardien revint avec Loulis et l’excitation de Washoe retomba subitement.

Elle refusa de prendre Loulis dans ses bras car celle-ci pensait qu’on allait lui rendre Sequoyah, son second enfant décédé prématurément. C’est finalement le petit Loulis qui aborda Washoe en premier, et dès le lendemain les deux singes étaient devenus inséparables.

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À partir de ce moment là, Washoe assuma pleinement son rôle de mère et s’impliqua totalement dans l’éducation de Loulis. Chose plus intéressante encore, après avoir tissé des liens de mère-enfant, Washoe enseigna à Loulis comment s’exprimer en langage des signes, comme l’auraient fait des parents humains à leurs propres enfants.


Il n’aura fallu que 8 jours à Washoe pour apprendre à Loulis son premier signe. Bien entendu, les gardiens aidèrent Washoe dans sa démarche d’apprentissage auprès de Loulis. Un apprentissage si bien réussi que Loulis était par la suite, capable de s’exprimer aussi bien que sa mère d’adoption et ainsi pouvait communiquer lui aussi avec les humains.


L’histoire de Washoe nous aura appris au moins une chose. Il ne faut jamais sous estimer l’intelligence des animaux, et plus important encore, nous avons le devoir de faire preuve de compassion les uns envers les autres, car si les chimpanzés en sont capables, nous devrions l’être aussi.


Sur le site : Le démotivateur




mardi 7 octobre 2014

L’état naturel de l’esprit

L’esprit dans son état naturel,le véritable esprit. est quelque chose de stable, de non pollué. Il est brillant et propre. Il est obscurci et pollué parcequ’il est en contact avec les objets des sens et se met sous leur joug en les désirant ou les repoussant. Ce n’est pas que l’esprit soit pollué par nature mais seulement qu’il n’est pas encore sur le chemin de la vérité ultime de sorte que les phénomènes peuvent le souiller. Ajahn Chah